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Comment l'Afrique restructure ses villes et ses territoires

Dernière mise à jour : 21 oct. 2022

Les villes africaines sont vouées à s'agrandir face à une démographie galopante que connaît tout le continent africain. 1/4 de la population mondiale vivra en Afrique. Selon les récentes projections des Nations unies, le continent devrait doubler sa population d’ici à 2050, passant d’1,2 milliards d’habitants aujourd’hui à près de 2,4 milliards.



Le défi serait de réfléchir conjointement, sur la meilleure manière de faire cohabiter toutes ces populations sur un territoire plus que bouleversé par le changement climatique, et par des migrations incontrôlées, en augmentation continue: inondation et pénurie d'eau à la fois, manque d'infrastructure, une insuffisance de l'agriculture à nourrir des milliards de populations d'abord locales, une exode rurale, des politiques d'Habitat et d'urbanisation assez "disparates"...


Bien que leur volonté et leur nécessité à obtenir le "statut de ville rayonnante à l'international" sont grandes et vitales pour l'économie du pays, nous remarquons que les villes et les politiques d'urbanisation peinent à résoudre la réalité de délabrement des nombreux quartiers africains, qui chaque jour devient davantage incontrôlable: insalubrité, insécurité, inflation de l'informel, insuffisance des services de base ...


Aujourd'hui plusieurs villes ont établi progressivement leur état des lieux, une étape indispensable pour commencer à réfléchir sur les manières de déconstruire et de reconstruire les grandes métropoles africaines de demain, où le "Melting Pot local" est également un élément à prendre en compte car déjà fortement présent dans ces villes depuis leurs créations.


Les enjeux des villes africaines sont colossaux, et ils devront répondre à plusieurs critères de développement, qui parfois, peuvent être en total décalage avec les besoins réels et les habitudes de la population locale.


Comment concilier tradition et mondialisation ?


Alors, les villes africaines rejoindront elles certaines de leurs soeurs du territoire asiatique, où s'harmonisent comme par nécessité une économie locale et traditionnelle se développant dans les zones vulgairement nommés "les bas quartiers", avec d'un côté, des quartiers administratifs et d'affaires, vitrines d'une ouverture sans complexe à la mondialisation, avec eux aussi, leurs quartiers résidentiels ultras sécurisés.


Ou peut-être, qu'elles se tourneront plutôt vers ces pensées et concepts de villes nouvelles et d'éco-quartiers qui ont eu le temps également de faire leurs preuves en Europe?


Ou plutôt, assistons nous, à une "bidonvilisation" des quartiers existants, cœur des villes africaines, face à une expansion en périphérique de nouveaux territoires conçus difficilement pour répondre à toutes les classes sociales de la population?



En tout état de cause, il conviendrait de rappeler que le devenir des villes africaines dépend avant tout, de la capacité des pouvoirs publics à avancer les meilleurs objectifs et priorités d'actions pour sa population, au côté d'acteurs qui devront manipuler aisément: tradition et mondialisation. Ce qui signifierait, trouver un processus de développement contrôlé, à travers une préservation et une amélioration des états existants (héritage d'une culture fortement ancré dans les moeurs d'une population d'abord locale), et la course vers une extension indispensable de quartiers et villes répondant aux "normes et codes internationales".

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